VIETNAM #1 - HO CHI MINH
Arrivée en fanfare

Nous avons quitté Bali avec un jour de retard. Ca nous a couté 200 balles d’amende à l’aéroport quand même. Je croyais avoir bien compté les jours mais apparemment mon bac S est loin derrière moi. 

Arrivée à Ho Chi Minh et là… c’est la claque. 8 millions de scooters, et une conduite pour le moins anarchique. Première réflexion de Tof « j’te préviens ici je conduits pas de scoot ». Narmol.

Ceci étant il n’y a pas d’embouteillages. On peut faire confiance aux Vietnamiens pour se faufiler. Certains sont le nez dans le portable, une main sur l’accélérateur et traversent les ronds point sans même lever les yeux. L’hallu. 

Pas de scooter donc, mais des taxis. Dans la photo ci dessous, cherchez l'intrus.

Heureusement on est dans une super guesthouse à l’abri dans une mini ruelle avec vue sur les échoppes d’en face. Ca grouille de vie et on retrouve enfin un peu de « vrai » dans la vie des gens. Ca vend DE TOUT. Des clopes, des boissons, des tuyaux, des chapeaux, des gâteaux, des fruits, des fleurs, des couches, des trucs à bouffer non identifiés... A vélo ou à scooter, les 2 roues sont surchargés de produits en tout genre. Et les flemmards ont même un appareil sur lequel ils ont enregistré leur voix qui crie le-dit produit à vendre. 

Certains peuvent déballer un mini resto en quelques minutes. Un marchepied pour poser ses fesses, un bol, un verre, des baguettes et tu te retrouves à manger une soupe de nouilles. Le « sur le pouce local » I guess. 

D’ailleurs, on dirait bien que le sport national c’est de MANGER ici. Les vietnamiens mangent toute la journée. J’ai pas encore repéré quel plat à quelle heure mais ils engouffrent des quantité de nouilles et autres boulettes à un rythme effréné. Pourtant ce ne sont pas les plus gros. 

Faut dire que la bouffe est carrément à tomber. Il y a des spécialités locales dans chaque ville et à chaque commande, c’est meilleur que la fois d’avant. 
Et même si il fait chaud (vraiment très très chaud), manger une soupe est un bonheur. 

Ho Chi Minh en soit, le vrai point d’intérêt est le musée de la guerre, auquel je renonce à contre cœur parce que c’est trop trash pour Tao. A la place on trouve un parc de jeu avec balançoire, toboggan et tout le tintouin. De loin ça paraît séduisant surtout que ça fait un bail que Tao n’a pas couru dans un parc pour enfant. De près, faut slalomer entre les rats et faire gaffe aux jeux cassés coupants comme du verre. 
Mais Tao n’y voit que du feu et hurle de joie. 

Une nuit à peine et nous devons prendre le train de nuit pour Hoi An. On l’a fait plus bourgeois qu’en Inde. Nous avons troqué les bancs en bois assis entre la chèvre et la poule, contre les cabines couchettes climatisées avec des draps. Grande classe. Tao est carrément surexcité. 

La nuit se passe sans trop d’encombre et au petit matin, le papa avec son fils dans la couchette du dessous offre un verre à Tof. Croyant que c’est du thé il y va franco. C’est de l’alcool à désinfecter (ou un truc qui s’en rapproche). Le café vendu par une dame lors d’un stop du train n’est gère mieux et une gorgée me sonne tellement le cervelet que je l’abandonne à Tof. 
Nous arrivons à Hoi An enfin.

17h de train c’est cool pour l’aventure mais j’ai envie de pioncer. Et chance ! l’hôtel choisi à Hoi An est un pur bonheur. Perdu au milieu des rizières, avec des minis chemins de balade autour, une grande piscine, et un personnel tellement sympa qu’une semaine plus tard on a presque les larmes aux yeux de partir.

On a prévu une semaine ici. Le rythme à largement ralenti. On est bien. On a le temps. La fin du voyage approche. 

#vietnam #hochiminh #crazycity