Après être partis un peu vite, et à contre cœur,  des Perenthian, nous avions encore envie d’île, de plage et de palmiers langoureux. Mais Langkawi ambiance méga tourisme ça nous branchait pas. Direction Pangkor, une île plutôt fréquentée par les locaux que par les touristes. 

Et ça se voit ! S’il y a des dizaines de guesthouses, il y a très peu de Warung et rien d’autre. Pas d’équipements touristiques, et rien à faire. 

Et ben ça fait du bien !

Après avoir bougé sans cesse pendant les 6 derniers mois, on avait envie de glandouiller. Pangkor nous a offert ce luxe. Notre activité s’est limitée à plage, piscine, restau, snorkeling et quand même, la location d’un scooter pour faire le tour de l’île en 2h. Ha oui et regarder les poissons péchés du matin, assez odorants pourtant, avec leur compagnie de mouches en bord de route en se disant : "Tu préfères... manger ce poisson ET ses mouches ou manger toute ta vie du caca de chien ?"

Deux heures en trainant des pattes, et je pense qu’on a fait toutes les routes praticables de l’île. Même celles qui étaient là mais n’avaient pas de but… C'est-à-dire que la route fini dans la mer… Gloups.

Il semblerait que Pangkor était un repère de pirate et cela ne m’étonnerait pas étant donné le potentiel de l’île en termes de cachette au trésor. Parce que la jungle qui couvre le centre de l’île n’a vraiment pas l’air accessible, on peut imaginer que des trucs sont restés bien planqués quelque part. 

Pangkor c’est aussi le seul endroit où nous avons vu des calaos, oiseau bi-bec chelou mais très fort pour attraper au vol des bouts de pastèque. Bon et puis les traditionnels singes super agressifs qui te boufferait la main si tu osais t’approcher. Mais tu n’oses pas donc tout va bien.

Nos 3 jours sur Pangkor nous on permis de voir un côté bien plus authentique de la Malaisie même si les îles Perenthian restent un paradis inégalable. Ce sont des vacances dans les vacances, sans visite, sans impératif de déplacement et avec tout le temps qu’il faut pour prendre le temps.