MALAISIE #2 - CHERATING
Cherating ou la ville alanguie

J'avais été à Cherating il y a 6 ans et j'avais beaucoup aimé pour sa grande et belle plage, son ambiance très détendue et les longues balades le long de la plage. 

J'avais notamment fait la découverte de centaines de méduses échouées sur le sable. Et plutôt des grosses, voire énormes. Je ne m'étais d'ailleurs pas réellement posé la question de savoir pourquoi des méduses s'échouaient sur la plage, surtout de cette taille là, on peut présumer qu'elles vienennt de loin... 

Mais l'occasion de découvrir ces mollusques m'avait pour le moins amusée. 

 

Et bien pour cette seconde visite, pas de surprises, Cherating est toujours là. Toujours aussi calme. J'avais lu quelque part que c'est l'unique spot de surf du pays, pour une saison qui court de octobre à mars environ. Nous sommes hors saison et cela se sent. Il n'y a pas un chat quand nous arrivons. 

Mais cela nous convient très bien, nous sommes ravis de pouvoir profiter d'une ambiance 100% locale et au ralenti après avoir enchaîné Bangkok/Kuala Lumpur/Melaka. 

Tao est d'ailleurs complètement fou de joie de pouvoir de nouveau courir sans qu'on beugle "NON" lui demande gentiment de faire attention aux voitures, aux scooters, aux tuk-tuk, aux vélos, aux trous dans les trottoirs, aux déchets par terre, aux mégots de clope, aux chats galeux...

Comme on est en début de saison des pluie, nous n'avons pas pu aller voir les lucioles avec Hafiz, mais il y a 6 ans, j'avais adoré ce moment que je recommande chaudement. il faut juste s'assurer qu'il y en a plein plein plein, car on les voit moins lorsqu'on est proche d'une pleine lune ou lorsqu'il a beaucoup plu. C'est d'ailleurs pour ça qu'on a passé notre tour avec les grosses pluies de la nuit. 

La plage quand à elle à beaucoup changé. Avec les mouvements de sable je suppose, une langue d'eau stagnante s'est créé. Mais surtout, surtout, une balade sur 100 mètres m'a permis de récolter un énorme sac de déchets, que je ne pouvais même plus porter. Et j'ai du laisser une partie des cochonneries, faute de sac et parce que le soleil commençait sérieusement à me faire ronchonner. 

Bon OK je m'y attendais un peu à ce que les plages d'Asie soient un peu sales, j'avais d'ailleurs envie d'organiser des ramassages. Mais là c'est quand même un sacré carnage. Et puis ça vient de partout. 

J'ai quand même pris une putain de claque. 

Bon le truc chouette c'est qu'en nous arrêtant dans un petit café pour boire un jus de fruit, nous avons rencontré l'équipe du OMBOK BAR qui pour le coup se motive grave autour de la question des déchets. Déjà, pailles en inox dans le bar ::::: autant vous dire qu'on en n'avait pas vu des masses jusque là et je passais un peu pour une tarée avec mes propres pailles en inox. 

Mais mieux que ça, ils organisent tous les dimanches (s'il y a assez de volontaires) des grands ramassages sur la plage. A la fois ils ramassent mais surtout ils éduquent parce que dans ce que j'ai ramassé OK y'avait les mêmes trucs que chez nous mais globalement, ils ont quand même une énorme consommation de plastiques pour des petites quantités ici et on les retrouve dans et tout le long de la mer. 

Le OMBOK passe par l'organisation Trash Hero et ils font un travail de dingue pour sensibiliser au maximum. OK nos calanques ne sont pas super clean mais quand on voit ce qu'il y a ici ça donne vraiment envie beugler pour le coup, oui beugler : "Stop plastique !!!!!!!"

Si vous êtes dans les parages un dimanche, portez vous volontaires, vous pourrez ainsi surfer dans une belle eau sans déchets ! Sinon, allez au moins boire un coup au OMBOK, ça met du baume au coeur de voir des gens qui se bougent et de les soutenir ça compte. 

Ces deux jours nous ont reposés. Et puis moi ils m'ont reconvaincue, si il y avait besoin... Notre prochain chapitre sera plus que jamais minimaliste, zéro déchetiste et tout ça au taquet siouplé. 

Bisous sans plastique.

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